Livre l'Approche Chamanique de la Thérapie

L'Approche Chamanique de la Thérapie

Médecine supra quantique du Vivant, de Liliane van der Velde et Dr Olivier Chambon

320 pages avec illustrations, éditions Véga

Voici enfin une méthodologie pratique et évolutive de collaboration avec les champs d'information de l'univers. L'Approche Chamanique de la Thérapie ACT réunit physique quantique, chamanisme et les différents modèles thérapeutiques. Elle ne se substitue à aucune autre approche, mais les intègre toutes dans une vision systémique plus vaste.

Cette médecine supra-quantique relie la conscience à la grande toile universelle d'informations, incluant l'âme et les esprits, pour collaborer à la guérison de tout ce qui vit. Elle modifie le rôle de l'accompagnant et du client en les positionnant en témoins co créateurs du changement. C'est un modèle typique des nouvelles thérapies quantiques mettant l'accent sur le rôle de la conscience et des champs dans le processus d'évolution.

Oui, l'univers et la nature sont intelligents et bienveillants, il nous faut juste réapprendre à œuvrer ensemble. La guérison guidée par les esprits est perçue ici comme la réunification de champs complémentaires, une danse avec l'intelligence du Vivant, des retrouvailles avec des ressources oubliées.

« ... Si vous souhaitez participer à la guérison de la nature, de ses habitants, de la planète, avec amour, clarté et joie, cette formation est pour vous ! » Marthe M. psychothérapeute, énergéticienne.

Les auteurs

Avec la participation de Jean-Marie Jobelin, psychothérapeute et relaxologue, d'orientation transpersonnelle. Formé à différentes approches psychocorporelles (néo-reichiennes), praticien EMDR, nouvelle Hypnose, thérapie de régression, Sophrothérapeute et facilitateur en Respiration Transpersonnelle/Thérapie Holotropique et en respiration consciente (rebirthing), il a découvert le potentiel des états d'élargissement de la conscience (EEC), notamment par la Relaxation Evolutive, dès 1987. Il anime régulièrement des groupes et des formations au sein de son école Isthme-formations.
Initié à différents types d'accompagnements néo-chamaniques (FSS, ...), il s'est formé à l'Approche Chamanique de la Thérapie ACT auprès de Liliane van der Velde et propose également des suivis et des soins chamaniques individuels.

L'Approche Chamanique de la Thérapie ACT fait appel à la nature, aux esprits et aux champs d'informations de l'univers pour guérir les différentes structures de la conscience, du corps physique, au lien à l'âme, la nature profonde de chaque système.
L'univers et la nature sont intelligents et bienveillants, nos symptômes sont des appels de l'âme à évoluer, il nous faut juste réapprendre à œuvrer ensemble. L'Approche Chamanique de la Thérapie ACT est un hymne à l'amour des esprits de la nature. Elle guérit les troubles de l'humain en perte de repères, dans ses symptômes physiques jusqu'au plan spirituel. Elle accompagne le changement et l'évolution de la conscience.
L'ACT s'adresse à tous ceux qui souhaitent intégrer le travail avec l'âme et l'intelligence de l'univers pour enrichir leur pratique thérapeutique, personnelle ou professionnelle ; à ceux qui souhaitent retrouver leur pouvoir naturel d'être humain et collaborer à l'évolution collective.

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Pour en savoir plus, voir le site l'Approche Chamanique de la Thérapie

Rétablir le lien à l’âme et à la toile du Vivant

Extrait du livre : l’Approche Chamanique de la Thérapie

Être relié au Tout

Aux quatre coins de la planète, tous les peuples premiers, bien qu’éloignés les uns des autres, avaient ce point commun d’être en lien avec l’ensemble du vivant, non pas seulement avec les éléments visibles de la nature mais aussi avec l’intelligence à l’œuvre derrière toute création.

Pour eux, être vivant signifiait d’abord être relié, aussi bien aux autres règnes – minéral, végétal, animal – et entre humains que dans la connexion aux plans invisibles. Ils se sentaient eux-mêmes une partie du Grand Tout, comme l’un des membres d’un corps beaucoup plus vaste ; ils se savaient non pas supérieurs mais complémentaires aux autres. Ils avaient conscience que leur survie et leur équilibre dépendaient de leur lien à l’environnement visible et invisible, que tout est inter-relié, qu’un système ne peut vivre seul, sans échange avec les autres.

Les rites et les cultures étaient différents, mais partout dans le monde, les peuples premiers percevaient l’existence d’une intelligence créatrice du monde : le Grand Esprit. De cette source universelle émergent des champs vibratoires différents qui se matérialisent ensuite en entités spécifiques : une fleur, l’eau, un pays, un projet, etc. Plus on honore, plus on offre de l’attention à un Esprit, plus il prend forme et vie. Les esprits sont l’essence invisible de la nature, c’est la source vitale et intelligente qui anime toute chose et avec laquelle on peut communiquer en état de conscience chamanique. C’est ce qui informe et donne forme à la matière. Exprimé en langage d’aujourd’hui, l’esprit d’une espèce est la source d’intelligence créatrice de cette espèce ou de son champ morphogénétique.

Par exemple, c’est à l’esprit des Plantes que l’on fait appel en homéopathie ou dans les élixirs de Bach. Dans ce cas, ce ne sont pas les substances physiques des plantes qui sont utilisées pour soigner, mais leurs qualités énergétiques qui sont transmises à la personne pour lui apporter une information ou activer une ressource en elle. Les lieux de nature, les maisons, les entreprises ont aussi leur propre esprit, qui alimente leur énergie spécifique et porte leurs qualités et leur mémoires.

Dr Olivier Chambon : « L’univers est fait de champs vibratoires. Il y a un grand champ de fond, que les chamans nomment Grand Esprit ou Mère Universelle et que certains décrivent comme étant le champ akashique. Ce champ primordial se différencie en une multitude d’autres champs, comme le font les couleurs de l’arc-en-ciel. La question est de savoir : qu’attendons-nous,-nous les humains, pour nous relier à eux ? Pourquoi nous coupons-nous de cette intelligence ? » 

De tout temps et chez tous les peuples, le pouvoir était perçu dans la capacité de dialoguer avec l’intelligence invisible qui sait le lien entre les choses. C’est elle qui apporte connaissance, guidance et sagesse. C’est pourquoi les guérisseurs, voyants, prêtres et chamans avaient une forme d’autorité dans leur société.

Chaman est un terme originaire de Sibérie, utilisé communément aujourd’hui pour désigner les hommes et femmes-médecine qui assument la fonction d’intermédiaire entre l’humain et l’intelligence de l’Univers. Ils sont les gardiens de l’équilibre entre les différents mondes et systèmes, visibles et invisibles. À ce titre, ils sont censés être au service de la nature, des hommes et de la société et non pas dans une recherche charismatique de pouvoir. Leur responsabilité est importante, que ce soit pour apporter la guérison ou dans leur rôle de médiation ou de conseil pour les hommes et les femmes et l’équilibre de la communauté. En utilisant différentes approches selon les traditions, les chamans peuvent réparer les fils qui nous relient à notre nature profonde et au monde qui nous entoure.

Les effets de la dissociation avec la toile du vivant

Au sein de notre société moderne, la perception instinctive d’être relié a été atrophiée. Nous avons perdu la capacité à sentir ce lien ancestral qui nous unit au Tout. L’Inquisition a joué un rôle majeur dans cette séparation de l’individu d’avec l’invisible : à une certaine époque, l’autorisation de dialoguer avec notre âme et les esprits de la nature a été prise en otage par l’Église et d’autres autorités. Le bon pouvoir et la responsabilité de l’humain gardien de l’harmonie et de l’équilibre entre la terre et le ciel ont été interdits, oubliés ou détournés...

L’homme a compensé cette perte de pouvoir par la rationalisation, le surinvestissement dans la technologie, le matérialisme. Il s’est érigé comme supérieur aux autres règnes et a cherché à contrôler et à dompter les ressources et les forces naturelles. Laissant ses ressentis de côté, il s’est coupé par la même occasion de son corps physique et de son grand corps qu’est la Terre. Il consomme la nature pour s’alimenter, mais ne se nourrit plus ni de sens, ni de vitalité. Il n’a plus le sentiment d’appartenance à une tribu dans laquelle il pourrait se reconnaître et trouver sa juste place. Il n’a plus conscience de son rôle dans la toile du Grand Rêve. L’être humain s’est tant individualisé qu’il est aujourd’hui identifié à son système personnel et familial rétréci. Il ne perçoit plus l’ensemble du vivant comme étant sa famille terrestre élargie, ni les forces invisibles comme de potentielles alliées.

Cette discordance crée un terrain restreint qui favorise le sentiment de perte de lien et de sens, et les crises identitaires et professionnelles qui en découlent. L’humain a cherché à compenser ce manque à l’intérieur du système humain seul, se repliant sur lui-même, créant ainsi une confusion des liens et des relations, comme une forme de consanguinité. Les solutions recherchées en interne sont insuffisantes.

Cette rupture de lien avec la grande toile de la vie est l’une des principales causes de la souffrance de notre monde. Nous avons réussi à survivre comme des organismes coupés de la source de vie, mais les signaux de déséquilibre de nos sociétés sont nombreux. Les maladies dégénératives – cancers, stress, dépression, etc. – se multiplient et deviennent de véritables maux de civilisation, qui symbolisent la perte de liens avec des notions, des qualités et des ressources essentielles.

Selon l’une des lois fondamentales du vivant, ce qui n’est plus relié et nourri perd son sens et son équilibre et finit par s’étioler et se fragiliser. De même, avec la vision chamanique, toute dysharmonie montre qu’un principe vital n’est pas honoré. Une maladie ou une situation conflictuelle peut aussi être le signe d’une coupure avec son âme, d’une capacité non utilisée, d’une nouvelle connaissance ou d’une partie de soi demandant à être intégrée, d’un déséquilibre de l’environnement ou du collectif qui s’exprime par ces symptômes. Au travers de nos maladies, épreuves ou déséquilibres, c’est en quelque sorte la nature ou notre âme personnelle qui essaie de nous parler, de nous rejoindre.

En nous dissociant de notre environnement et de l’intelligence derrière toute chose, les problèmes surgissent autour de nous. Ils sont la conséquence de notre déconnexion : plus nous nous dissocions, plus les choses se complexifient. Alors que la guérison, d’un point de vue chamanique, est la réunification, la collaboration avec les esprits, la danse avec l’intelligence de l’univers.

La sécurité se fonde sur le lien

Des cellules qui ne sont pas alimentées et en lien avec leur environnement s’atrophient ou se développent de manière anarchique (tumeurs). À l’image des cellules, chez l’être humain, la dissociation de l’environnement mène à la peur de manquer, générant la lutte et la concurrence.
Au contraire, la conscience d’être une partie d’un ensemble plus vaste fait s’effondrer la peur vis-à-vis des autres. On cesse alors de voir le monde extérieur comme séparé et menaçant. La nécessité de collaboration devient évidente : la curiosité, l’échange et la communication peuvent s’installer. La véritable sécurité vient quand on se sent relié à soi et faisant partie d’un ensemble plus grand.

Depuis quelques années, ce malaise culturel pousse l’être humain à chercher des voies et des pratiques pour se guérir physiquement et moralement. Un fort appel au retour à la nature et aux racines se fait entendre, et on constate un engouement pour les rites chamaniques encore présents dans certaines cultures. 

Mais de nombreuses personnes confondent les moyens et la finalité : elles consomment des rituels en les sortant de leur contexte et en se coupant elles-mêmes de leur environnement culturel. La dynamique de consommation et de dissociation, caractéristique de la modernité, se déplace ainsi dans le domaine spirituel ou thérapeutique. Imaginer que le fait de partir au bout du monde, de participer à quelques cérémonies indigènes ou de se former à des pratiques énergétiques puissent nous soigner demeurera une illusion tant que le travail spirituel ou psychologique ne prendra pas racine dans le corps et le quotidien de la personne. Cette tendance engendre des risques de déconnexion, et nous constatons l’apparition de nouvelles pathologies dues à la disharmonie entre le vécu intérieur et la réalité extérieure de la personne, entre son ouverture spirituelle et sa condition physique, son terrain. Nombreux sont les thérapeutes qui, comme moi, reçoivent de plus en plus de sollicitations de personnes véritablement fragilisées par ce manque de cohérence et de lien entre les différentes couches de leur conscience, leur corps, leur réalité quotidienne et leur intégration dans la société. Car si l’un de ces aspects se développe sans lien avec les autres, on risque de vivre une forme de schizophrénie énergétique.

Ainsi, s’il est bon d’aller raviver le souvenir de notre reliance à la nature et au grand Tout par des rites et pratiques provenant d’autres cultures, il est absolument vital de les intégrer et de les adapter à notre vie ici et maintenant, sans quoi nous continuerons à nous déraciner, pratiquant une thérapie hors-sol ou de l’allopathie chamanique.

Rétablir la reliance

Il est urgent aujourd’hui de retrouver des liens naturels qui libèrent et enrichissent et non qui enferment et asservissent, et de reprendre ainsi notre propre pouvoir. C’est là le but des pratiques chamaniques. Loin de tout dogme, la nature et l’intelligence invisible qui sous-tendent la vie nous enseignent pour retrouver notre propre nature et notre juste place sur la Terre.

« Le bonheur, c’est de réaliser sa nature profonde.
Tout organisme vivant persévère pour grandir et réaliser sa nature profonde ... »

Spinoza

L’Approche Chamanique de la Thérapie

Écouter l’âme, c’est essentiel, mais encore il faut-il aussi lui offrir une bonne maison pour y vivre. C’est ce qu’elle recherche à travers vous et votre vie. Il est vraiment nécessaire de s’atteler à donner les conditions et la forme appropriées au jardin de notre âme, afin qu’elle puisse l’habiter et s’y exprimer.

C’est pourquoi avec l’ACT, on répare d’abord ce jardin dans les différents champs qui nous constituent. On crée ainsi une nouvelle matrice avec l’aide des esprits alliés. Au travers des différents corps qu’ils soignent et enrichissent de leurs qualités, notre champ devient un lieu de réunification approprié pour y accueillir les parties de soi déconnectées et intégrer les expériences vécues.

Au cours d’un soin ACT, le thérapeute regarde la personne dans tous les champs qui la constituent, à l’écoute de ce quelque chose qui cherche à se manifester à travers sa demande. Qu’est- ce que la personne recherche à travers ce symptôme ? Qu’est-ce qui cherche à la rejoindre ? L’âme a un rendez-vous avec un esprit ressource, une qualité, dans le champ universel, à la rencontre de son destin.

Le thérapeute appelle l’esprit de guérison pour la séance. Cet esprit va refaire des liens manquants dans le champ de la personne, révéler et combler ses besoins les plus profonds ; il lève les écrans et les schémas à transformer et va infuser ses qualités dans tous niveaux impliqués. L’intégration de ces ressource recrée une trame soutenante et une nouvelle forme plus adaptée à l’âme. Le thérapeute invite aussi peu à peu l’âme de la personne dans chaque corps jusqu’au physique, qui devient alors le meilleur lieu pour elle. Car l’âme ne veut pas d’expériences spirituelles non intégrées qui font partir la personne ailleurs : l’âme veut être là, ancrée dans le corps et heureuse dans son travail, dans la matière. Pour cela elle a besoin de pouvoir se poser dans un solide contenant autour d’un axe clair. La personne qui reçoit le soin pratique ensuite des activités d’ancrage spécifiques pour intégrer les nouvelles ressources et inviter l’âme dans son quotidien.

Après le recouvrement d’âme, nourrir la relation à soi

Après un recouvrement d’âme, il nous faut cultiver le lien avec les parts de soi retrouvées. J’aime utiliser l’image d’une personne qui aurait perdu une jambe et qui rêve depuis toujours de la retrouver. Tout d’abord, il n’est pas évident de la chercher en marchant sur une seule jambe, iI s’agit donc de mobiliser d’autres aides et des ressources nouvelles, d’une part. Ensuite, la cicatrice s’est refermée sur la plaie, comment y regreffer ce membre à présent ? Peut-être, d’ailleurs, n’est-il plus assorti à qui ce que nous sommes devenus, à notre taille et à notre âge d’aujourd’hui ? Le greffé et la partie à greffer doivent être préparés pour à cela. Enfin, imaginez tous les aménagements que vous avez faits dans votre vie pendant toute la durée où vous n’aviez qu’une jambe, certains vivent cela depuis la naissance ! Après l’avoir retrouvée et greffée, il faudra changer toute votre garde-robe, peut-être même vos amis et vos activités, ainsi que la façon de vous déplacer. La même chose est valable si on a perdu une capacité relationnelle par exemple. C’est tout un apprentissage que de la réintégrer et de la mettre en pratique dans la vie courante.

Au fil des soins et des stages donnés durant toutes ces années, j’ai constaté qu’il ne suffisait pas de retrouver une partie de soi perdue pour pouvoir s’en servir et la garder. En effet, c’est notre terrain de dissociation qui nous rend fragiles face aux événements à cause du manque de lien avec des ressources accessibles pour faire face à l’inconnu, à l’imprévisible et au changement.
Par habitude ou impuissance, on a plutôt tendance à se dissocier un peu plus pour afin d’éviter de souffrir encore, nous coupant ainsi de parties vitales de soi-même. Par exemple, on se coupe des relations trop proches, car la dernière nous a fait souffrir, on oublie des capacités associées à des souvenirs douloureux, on cache notre originalité parce qu’elle a été jalousée, on se prive de développer des relations et des savoir-faire qui pourraient justement nous aider à surmonter des difficultés, à grandir...

La première chose à faire est donc de réparer le terrain sur lequel on vit, pour le rendre plus riche et soutenant. Il s’agit de faire un beau jardin pour que notre âme puisse rester avec nous. Pour cela, il faut cultiver le lien à ce qui nous rend vivants, et à tout ce qui peut nous apporter de la sécurité et des ressources pour évoluer au-delà du traumatisme qui a engendré cette coupure à soi-même. Nous devons nous grandir nous-mêmes pour pouvoir accueillir les parties de soi et les talents perdus.

Il est nécessaire d’avoir plus de ressources que nous n’avions à l’époque de la séparation d’avec notre âme, et même plus de ressources que celles de nos parents n’avaient ou, plus de ressources que celles que nous n’avions acquises culturellement. Car parfois ces pertes de parties de soi sont aussi culturelles ou héritées. C’est pourquoi nous avons besoin alors d’un point de vue extérieur et de ressources différentes de celles de notre système de référence habituel.

Ce que l’âme et la conscience veulent fondamentalement, ce n’est pas que nous soyons juste simplement rapiécés. Elles ne veulent pas que d’une thérapie symptomatique chamanique. Il est très important que le corps aille bien, et la personne aussi. Mais l’âme veut plus que cela : elle veut que nous soyons entiers, en possession de nos moyens, pour grandir en conscience et s’exprimer pleinement dans la vie, et pour cela, il faut être relié au monde.

Pratiquer la reliance à l’âme

Voici quelques façons de contacter son âme et de lui faire du bien :

  • Se regarder dans le miroir au fond des yeux, jusqu’à percevoir la lumière de notre âme. Voir ci-dessous l’exercice « les yeux, fenêtres de l’âme ».
  • Développer notre intuition en étant à l’écoute et en étant capable d’interpréter des messages souvent furtifs venant de notre âme sous forme d’émotions, d’images, de pensées et de sensations du corps et du cœur.
  • Inviter son âme au coucher à nous visiter en rêve, noter ses messages, lui parler au lever pour être ensemble dans les situations de la journée, consigner les rêves fondateurs répétitifs.
  • Repérer où et avec qui ou quoi on se sent bien et en communion inattendue : un paysage, un visage, une musique ou un tableau.
  • Privilégier les activités qui produisent ces frissons, témoins d’une âme active : la danse, la peinture, le théâtre, le chant…
  • Porter attention aux cailloux d’or jetés par notre âme sur notre chemin sous forme de synchronicités.
  • Se (faire) masser avec une huile parfumée aux senteurs préférées de notre âme.
  • Se laisser aller à l’écriture inspirée pour converser avec soi.
  • Pratiquer le yoga, la méditation, la prière, pour demander de l’aide et pour remercier.
  • Cultiver le bonheur, l’amour, par moments dans notre quotidien.
  • Cueillir des fleurs, respirer leur parfum ; admirer la beauté de la nature en conscience.
  • Faire de la cuisine créative, comme un acte joyeux à partager avec les autres.
  • Danser le tango, dans une écoute des deux partenaires et une rencontre de cœur à cœur.
  • Prendre soin de soi, se faire beau pour honorer sa beauté intérieure, oser se mettre en valeur.
  • Écouter de la musique qui nous touche profondément.
  • Regarder l’amour autour de soi, par exemple dans les yeux de notre son animal de compagnie, voir son amour sans jugement pour nous… C’est ainsi que notre âme et les esprits nous regardent, mais en 1000 mille fois plus grand.

Les yeux, fenêtre de l’âme

Cet exercice peut être fait seul ou à deux. Il s’agit de percevoir dans le corps comment on se sent quand on est vu jusque dans l’âme.

C’est un bon exercice à faire dès le matin pour se mettre en phase avec son âme et se sentir entier. C’est aussi un beau cadeau à faire à nos proches que de les regarder ainsi entièrement.…

Voyage dans la maison de notre âme

Certaines traditions décrivent le cœur comme la maison de l'âme.…

  • Installez-vous confortablement, prenez quelques respirations profondes, jusqu’à vous sentir calme et disponible pour entamer le voyage vers votre cœur.
  • Laisser votre respiration vous rapprocher de plus en plus de celui-ci.
  • Lorsque vous arrivez tout près, visualisez-le ; cherchez la porte pour y entrer, puis ouvrez-la.
  • Entrez à l’intérieur et ressentez l’ambiance qui règne à cet endroit. Invitez votre âme à se montrer. Comment va-t-elle ? Qu’a-t-elle à vous dire ? Pouvez-vous lui faire plus de place à cet endroit, améliorer quelque chose pour qu’elle se sente vue et écoutée ?
  • Ressentez comment vous vous sentez dans votre corps lorsque vous êtes en lien avec votre âme ; ancrez cette sensation avec votre respiration.

Le Recouvrement d'Âme, qu'est ce que c'est ?

par Liliane van der Velde

Recouvrement d'âme : explications

Quand les Peuples Premiers perçoivent qu’il manque une part vitale à une personne, que son âme n’est pas bien incarnée dans son corps, ils vont faire des pratiques pour raccorder l'âme. Souvent les maladies – et pas seulement les symptômes physiques les maladies psychiques, les accidents également - sont des indications qu’il faut rétablir le lien à l'âme.

L'âme c’est la dimension invisible intelligente qui nous anime. Tout dans l’univers est animé par une intelligence invisible. Cette intelligence anime aussi les espèces, les arbres, les lieux et même les pays. Et en tant qu’être humain, on a aussi une dimension invisible reliée à cette toile du Vivant qui nous anime et qu’on appelle notre âme.

Dans notre société actuelle beaucoup de personnes sont peu reliées à leur âme et à la toile du Vivant. et cela peut se manifester par de la dépression, une maladie psychologique, un désintérêt de la vie. Ces états sont l’expression d’une perte d’âme.
L'âme va envoyer des signaux à travers des symptômes, des maladies. Plus on est associé à son âme, plus on va aussi être relié à son corps, en bonne santé et à sa place dans la vie

Les causes de perte d'âme

Il y a différentes causes possibles de la mise à distance de l'âme.
Par une évènement brutal : un accident, une chute, la perte de quelqu’un, la perte de son pays, la perte de son travail ; dans ce cas il y a un choc important identifié qui fait que l’âme se dissocie de nous.
Par le terrain hérité : si il y avait déjà une faible connexion à qui l’on est, à ce pour quoi on est là, à l'environnement ; et cette faiblesse du lien augmentant ensuite avec l’éducation, avec certains faits sociétaux (tel que le harcèlement moral au travail), alors la coupure devient chronique et peut conduire à une dépression durable.

Le teme chamanique parle de « perte d’âme » mais en réalité il y a encore des liens avec elle, mais ils sont ténus.

On s’est rendu compte, dans les soins chamaniques , que ce qu’on appelle « perte d’âme » peut être la perte de n’importe quelle partie de soi. Par exemple, je peux perdre le lien avec une partie de mon coeur; bien sûr je ne peux pas perdre la moitié de mon coeur, mais je peux perdre le lien avec une partie de mon coeur, si je perds mon enfant, si je perds mon conjoint ou quelqu’un qui m’est très cher et avec qui j’ai eu de forts liens de coeur. Dans la douleur de la séparation, il se peut que je me coupe d’une partie de mon coeur en lien avec la relation perdue; et les capacités liées à mon coeur vont aussi être coupées. Par exemple, je vais peut-être perdre la confiance en moi-même, dans mes sentiments, la confiance dans les autres, ou la capacité à m’engager dans une relation ou toute la créativité qui faisait partie de cette part de moi coupée.

Perte d'âme : effets

les gens qui souffrent d’une perte de part de soi sont en souffrance en général. Ils ont moins d’intérêt dans la vie, moins d’intérêt dans les relations, ils s’ennuient et ils peuvent développer des pathologies physiques, c’est-à-dire que notre corps physique, qui est vraiment très en lien avec l’âme, va donner des signaux pour dire qu’il faut réparer quelque chose, il faut retrouver ce lien, pour que le corps se sente à nouveau dans son intégrité.

Les traumatismes peuvent entraîner des pertes d’âme. Quelqu’un peut être traumatisé au point qu’il est sidéré, anesthésié et qu’il n’a pas la conscience de sa perte d’âme mais les autres autour de lui en sont bien conscients.

Recouvrement d'âme, différents protocoles

Dans les cas graves comme pour des personnes mourantes, l’Homme ou la Femme-Médecine va voyager dans les autres mondes, pour aller rechercher cette partie et la ramener, dialoguer avec elle, pour savoir de quoi elle a besoin pour revenir et se réassocier au corps du malade.
L’homme-médecine ou la femme-médecine utilisent cette pratique avec la personne seule, ou bien un groupe entier peut collaborer, par exemple à travers la pratique du « spirit canoé » : tous les membres du groupe voyagent dans la réalité chamanique pour aller chercher la partie perdue du malade, la ramener et le thérapeute va alors la lui insuffler.
Et la personne doit ensuite nourrir le lien avec les parties retrouvées et leur donner une place dans son quotidien...
Cette pratique s’applique quand la personne est malade, en souffrance et que son état nécessite des aides extérieures pour faire ce travail. 

Mais pour les personnes pour les personnes valides, c'est une façon symptomatique de travailler. Certains pratiquent le recouvrement d'âme de cette manière... Il faut comprendre que cette part d'âme n’est pas partie sans raison, il faut réparer le terrain aussi qui a favorisé la perte d’âme.

Mais il existe plusieurs façons de procéder.

Si on ne répare pas ce terrain, si on ne crée pas une nouvelle matrice pour l'accueillir, la partie retrouvée aura du mal à se greffer et rester rester. On va faire un travail symptomatique qui va soulager sur le moment, mais qui n’est pas suffisant pour entretenir la relation avec cette part de soi.

Avec l'Approche Chamanique de la Thérapie, c’est une autre façon de travailler, on va faire plusieurs soins et la personne aura du travail à faire en plus pour nourrir la relation intime avec cette partie à intégrer. C'est une façon progressive de travailler, pour réparer ce lien, cette relation abîmée avec cette part d’elle. Ça peut être qu’elle doit faire des deuils, soigner des émotions, ou faire des rituels de réparation pour que vraiment cette partie reste.

Une troisième façon, c’est avec la méthode du voyage chamanique, si la personne a appris elle-même à voyager et communiquer avec l’invisible, dans les autres mondes. Elle a rencontré son Animal Totem qui peut la guider dans ces autres mondes pour aller rencontrer les parts manquantes et réparer le lien avec celles ci. Il la guidera vers des ressources manquantes pour la soigner dans sa propre souffrance, puis pour créer un endroit sécure pour l'accueillir,une nouvelle matrice de gestation, pour que cette partie qui lui manque puisse s’approcher d’elle et rester. Et il faudra aussi dissoudre les contrats de survie qui entretiennent la dissociation, comme par exemple « jamais plus je n’aimerai », « on ne peut jamais faire confiance aux hommes ou aux femmes », « comme on le dit dans ma famille, la réussite, c’est pas pour nous ».

Et il y a de nouveaux choix à instaurer pour faire de la place à cette relation avec son âme. Et ensuite communiquer avec elle : « De quoi tu as besoin pour rester avec moi ? Qu’as-tu besoin que je fasse dans mon quotidien pour que tu puisses exprimer tes talents ?».

Pour que l’âme puisse amener sa créativité, elle va peut-être demander de changer des habitudes néfastes, de faire plus ce qu’on aime et qui fait du bien pour la santé. D’ailleurs souvent les habitudes néfastes comme les addictions, les relations négatives, sont des symptômes ou des compensations de perte d’âme...

Ce sont des parts, des aspects de notre âme, ce n’est pas l’ensemble de notre âme qui est perdu.S’ils sont coupés suite à un traumatisme, quand on va s’approcher de ces parts-là, souvent la mémoire des chocs va remonter et toutes les compensations qui se sont mises en place et qui font écran avec l’âme . On va devoir les transformer et on demande l’aide des Esprits Alliés pour cela. Cela peut être des esprits de la nature, ou des qualités qui nous ont manquées : du soutien, de la protection de la Grand-Mère Terre, si on n’a pas été choyé et qu'on n’a pas reçu la sécurité pour accueillir notre âme. En recevant leurs ressources, cela va lever des schémas qui interfèrent et, peu à peu, cette part oubliée va s’approcher de nous.
Elle peut avoir un aspect sans forme, comme de la lumière, des couleurs.... Elle peut aussi prendre forme petit à petit, ça dépend de l’intention qu’on a quand on fait ce travail.

oiseau primitif en vol comme part d'âme

Cette part semble parfois inconnue quand elle arrive et ne devient familière que peu à peu, parce que c'est comme s’ils ne l'avaient même pas connue depuis leur naissance. Ce lien est là depuis avant la naissance, mais elle n'a pas eu l'occasion d'être vu ou nourri.
Pour d’autres, c'est quelque chose qui s'est arrêté à quatre ou cinq ans, quand on s'est moqué d’eux à l'école en disant : « tes dessins, c'est nul » et ça va couper cet élan et ce lien avec cette part de soi « créative », la partie créative de l’âme.

Recouvrement d'âme: les effets

Les premiers effets, souvent, c’est d’avoir un forme de soulagement et en même temps des écrans qui séparaient de cette part retrouvée, remontent. C’est comme pour comme une greffe d'organe ; il faut le temps que la part se greffe et que tout le système se réorganise autour de ça. Je dis en exemple : quand vous avez marché toute votre vie avec seulement une jambe en rêvant d'avoir deux jambes pour pouvoir danser, le jour où on vous la greffe, il faut changer votre garde-robe, vos activités,peut être même vos amis, il faut changer l'image de soi victime, .... donc en parallèle un phénomène de désintoxication du passé doit se faire. Cela a besoin d’être accompagné ... Et il faut aussi se réapproprier cette partie retrouvée, jusque dans le corps et dans le quotidien. D’une façon générale, la personne se sent plus entière, si elle est capable d’entretenir le lien à travers des pratiques avec cette partie d’elle.

Après ce travail, les personnes sont plus présentes, plus consistantes et plus visibles. Leurs visages changent, elles sont plus vivantes, plus rayonnantes ; leurs relations s’apaisent aussi et quelque chose se pose à l’intérieur... Ça se fait progressivement dans un processus avec cette part retrouvée. On observe aussi de la créativité qui se développe, la santé qui s’améliore et plus d'assurance pour entreprendre leurs projets..

C'est important de se rendre compte que nous devons tous, malades ou pas, prendre soin du lien avec notre âme qui nous nourrit en retour. L’écouter, se mettre en lien avec notre coeur, pour sentir s’il est bien habité. Sentir aussi notre corps en entier et faire ce qui le renforce, lui donne de l'énergie et de la créativité. L’âme et le corps sont liés et il faut nourrir les deux.

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